Monsieur le Maire, Mesdames et messieurs les conseillers municipaux, Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et messieurs les enseignants et leurs élèves de l’école publique Emile Guillaumin de Désertines,
Mesdames et messieurs les DDEN, Mesdames et messieurs les amis de l’école,
Tout d’abord, permettez moi de vous présenter les excuses de notre Président de l’Union départementale des DDEN, Michel DUPONT, retenu à Yzeure, et que je représente bien volontiers, ainsi que celles du Président de l’Observatoire de la laïcité de l’Allier, représenté par Monsieur Surleau, qui est très honoré d’offrir à votre commune l’arbre que nous venons de planter cet après midi ; de M. Laurent Didier, IEN de Montluçon 2 retenu par une formation, et de M. Nicolas Langlet, votre DDEN de l’école, fort occupé dans son magasin …
Planter un arbre est toujours un symbole … et notre République s’appuie sur des symboles pour donner du sens à ses principes fondateurs que sont Liberté – Egalité – Fraternité.
Rappelons-nous que lors de la Révolution de 1789, le premier de ces symboles fut bien entendu celui de la Liberté. C’est pourquoi, partout en France, jusqu’en 1871, des milliers d’arbres de la Liberté furent ainsi plantés, permettant d’affirmer, au cours d’une cérémonie sur la place publique du village, un attachement à la République.
Aujourd’hui, cet arbre de la liberté est devenu l’arbre de la laïcité. Il s’inscrit donc lui aussi à la fois dans l’histoire de la France, dans sa mémoire révolutionnaire et c’est donc cette laïcité qui est aujourd’hui mise à l’honneur, dans cette école publique de Désertines. Laïcité, comme liberté de conscience qui permet d’instruire et d’éduquer nos élèves, futurs citoyens, pour devenir maîtres de leur destin et capables d’autonomie de jugement.
Merci Monsieur le Maire et aux élus présents, merci aux enseignants, merci aux élèves d’avoir procédé aujourd’hui, en ce jour anniversaire de la Loi du 9 décembre 1905, à cette plantation : Acte symbolique qui érigera plus encore dans votre école la Laïcité comme garante de nos libertés et de notre République à tous.
Plus qu’hier, elle en a besoin.