ÉDUCATION : La priorité du mandat de Philippe Foltier, des DDEN – Trouver un délégué par école

Trouver un délégué par école, telle est la priorité du mandat de Philippe Foltier, nouveau président des DDEN. Qui insiste sur l’importance de ce poste, mal connu.
Philippe Foltier est le nouveau président des DDEN (délégués départementaux de l’Éducation nationale) de la délégation de Montluçon.

Qu’est-ce qui vous a motivé à être candidat à cette présidence ?
Nommé DDEN depuis 2009, membre du bureau de la Fédération nationale des DDEN depuis 2016, je crois plutôt bien connaître les DDEN pour lesquels je partage les valeurs, comme l’attachement à la laïcité.

Pouvez-vous développer votre parcours ?
Enseignant retraité depuis 2008, j’ai été notamment chargé du développement des Zep (zones d’éducation prioritaires) puis des Rep (réseaux d’éducation prioritaires). Parallèlement à mes missions de DDEN, je suis également investi dans plusieurs associations locales : le Patronage laïque de Montluçon depuis 1967, le Cercle Condorcet de Montluçon et sa région depuis 1989, l’Office montluçonnais du sport avec lequel j’ai développé les challenges sportifs OMS/EN pour les élèves de nos écoles, le Centre de médecine du sport de Montluçon et sa Maison sport santé, l’observatoire de la laïcité de l’Allier …
Un DDEN doit « s’assurer du bien-être et du bien vivre des élèves qui fréquent nosécoles », estime Philippe Foltier .

Pouvez-vous résumer les missions principales d’un DDEN ?

Elles sont simples mais essentielles : s’assurer du bien-être et du bien vivre des élèves qui fréquent nos écoles publiques et privées sous contrat ; défendre et promouvoir les valeurs de la laïcité. Sur ce point, l’actualité internationale tend à nous donner raison au regard des conflits actuels en cours dans le monde, conflits qui prennent leur origine pour des raisons de religion…

Pour vous, aujourd’hui, quelle est la priorité dans les missions qui vous ont été confiées ?
Un DDEN doit faire corps avec son école et s’investir avec un objectif qui n’est autre que le bien-être de l’élève. Nous avons l’avantage dans notre délégation d’avoir des DDEN investis.
Mais nous n’échappons pas au fléau qui affecte toutes les associations : la baisse du bénévolat. Il nous faut absolument recruter, chaque école a besoin de son DDEN. Ce sera la priorité de mon mandat. Toute personne, même si elle n’est pas issue de l’enseignement, peut être candidate.

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